2014年2月22日星期六


Article détaillé : Histoire du Paris Saint-Germain.
1904-1970 : le Stade Saint-Germain[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Stade Saint-Germain.
Le Stade Saint-Germain voit le jour le 21 juin 1904, à l'occasion de l'inauguration des installations sportives du Camp des Loges en forêt de Saint-Germain-en-Laye1. Le premier président est Félix Boyerd 1. Club omnisports doté d'une section footballd 1, il s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), dont il intègre le championnat de « Promotion de Première Division » (le quatrième échelon). À la suite de la disparition de la Fédération, le Stade rejoint la Fédération française de football-association (FFFA) en 1921 et doit s'inscrire tout en bas de l'échelle du football parisien. Commence alors une lente ascension vers les sommets de la Ligue de Paris2. En 1932, alors que le football professionnel est autorisé en France, le Stade évolue en « Promotion de 1re division », le quatrième niveau régional. Il dispute cette année-là la Coupe de France pour la première fois, dont il atteint les 32es de finale en 1949 et 1951d 1.
Champion de Paris en 1957d 1, le Stade se maintient parmi l'élite des clubs amateurs du CFA treize saisons durant, sous la conduite de son entraîneur Roger Quenolle et de son président Henri Patrelle. En point d'orgue, les « Blancs » de Saint-Germain atteignent les quarts de finale de la Coupe de France en 1969, où ils affrontent l'Olympique de Marseille. Le match aller a lieu au Parc des Princes devant 14 760 spectateurs, le retour au stade Vélodrome. La confrontation voit la logique qualification des professionnels marseillais3. 3e de son groupe de CFA en 1969, le Stade réitère la performance l'année suivante. L'ouverture aux équipes amateurs de la Division 2 nationale, dite « open », mise en place cet été-là (dont Patrelle, membre du Conseil fédéral de la FFF, est l'un des instigateurs) offre la promotion aux Sangermanois.
1970-1972 : de la fusion au divorce[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Paris Football Club.
Alors que le Stade Saint-Germain du président Henri Patrelle s'apprête à obtenir sa promotion en Division 2 en 19704, un projet de relance du football de haut niveau à Paris tourne en rond depuis plus de dix-huit mois. Le Paris Football Club, créé en 1969 à la suite d'une étude du Conseil fédéral de la Fédération française de football, est resté un club virtuel toute la saison précédente. À quelques semaines de la reprise en 1970, le Paris FC n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni inscription en championnat. Ce PFC avait en partie été financé par une collecte populaire et un échec signifierait le remboursement des donateurs. De plus, la FFF qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade français et du CA Paris, envisage mal un échec5.
Après le refus du CS Sedan Ardennes, seul club de Division 1 à proximité, de fusionner, et le refus de la Ligue d'accepter le club directement en D1, les promoteurs du PFC se tournent vers la 2e division. Pressé par le temps, l'idée de fusionner avec le Stade-Germain s'impose. Le 21 mai 1970, l'assemblée des associés du PFC vote pour la fusion avec Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion du Stade Saint-Germain. Le « Paris Saint-Germain » est clairement noté comme qualifié du groupe Nord avec Creil et Cambrai6. Le protocole de fusion entre le Stade Saint-Germain et le Paris FC est paraphé le 10 juin. Le 26 juin, un Conseil d'administration extraordinaire entérine la fusion du Stade Saint-Germain et du Paris FC est effective : le Paris Saint-Germain Football Club est né. Pierre-Étienne Guyot, ancien vice-président du Racing Club de France et partie prenante du projet Paris FC, en est le premier président.
La direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents : Guy Crescent (venu du Paris FC) et surtout Henri Patrelle, le président historique du Stade Saint-Germain, nommé président de la Commission sportive qui gère le football. Patrelle garde ainsi la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Jean Djorkaeff, capitaine de l'équipe de France, rejoint le club dès le 22 juin. Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain FC » est une rencontre amicale de pré-saison face à Quevilly. Les Normands s'imposent 1-2 le 1er août au Stade Jean-Bouin7. Le 23 août, le Paris SG dispute son premier match officiel pour le compte de la première journée du championnat de France de Division 2, appelé alors « National » : les Parisiens ramènent un match nul de Poitiers (1-1). Le 27 août est publié au Journal officiel l'acte de constitution du PSGNote 2.
Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré champion de France de D2 le 12 juin 1971 après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971. Malgré ce succès sportif, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du nouveau PSG, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris8, le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard9 ». Menacé dans son existence, le PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris FC, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve l'identité « Paris Saint-Germain ». Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans10.
1973-1978 : l'ère Hechter[modifier | modifier le code]

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